Collection TEN Saison 2 by Fotolia – Marumiyan



Né, en 1985, à Fukuoka, où il vit toujours, Marumiyan est initié, dès l’enfance, à la peinture et au dessin par son père. La bibliothèque familiale est riche en livres d’art et les sorties familiales sont consacrées à des visites de musées. Le destin de ce créateur dans l’âme est tracé : « J’aime le travail de création des œuvres plutôt que l’achèvement des travaux. Je m’ennuie facilement dès que le travail est quasi achevé ». Il emploie la technique des collages unissant peintures et photos, recherche un équilibre dans la composition puis effectue le réglage des couleurs. Ses oeuvres ornent divers supports : affiches, dépliants, sites web ou jaquettes de CD. Il aime trouver du plaisir dans la création.

Marumiyan compose ses œuvres graphiques en écoutant des musiques : « j’aime peindre des sons », affirme-t-il. Il a choisi son pseudonyme pour sa consonance. Ce talentueux créateur japonais, diplômé de la faculté des Beaux-arts de Kyushu Sangyo, a été très rapidement remarqué par les magazines internationaux dédiés aux arts graphiques et au design dont : Juxtapoz, New Web Pick, Artskills… La valeur n’attendant pas le nombre des années, à 27 ans, il a déjà intégré plusieurs expositions et collectifs internationaux d’artistes, a publié un livre «Photoshop and Illustrator Artworks» édité par MdN, et orchestré la conception visuelle d’un des plus grands festivals live au Japon (Minami Wheel).

Il travaille en free-lance : « c’est plus facile pour se forger un style». Le sien est décoratif, enrichi de fleurs, d’animaux et de femmes, des constantes dans ses oeuvres. Elles reflètent une sophistication naturelle qui lui a permis de travailler pour des clients comme : Wacom, Panasonic ou NTT Docomo.

Pour TEN, Marumiyan dévoile l’esthétique et l’élégance nippones

« J’ai rejoint le projet TEN parce que je l’ai trouvé intéressant. J’ai pensé que je pourrai élaborer des photomontages encore plus attrayants en ayant la possibilité d’utiliser les images de Fotolia. Elles permettent d’accentuer la puissance des créations. En qualité d’enseignant en arts graphiques, j’apprécie également la dimension pédagogique du projet qui est utile à d’autres », explique-t-il. Sa composition « ON », construite autour d’un bonsaï, l’arbre japonais par excellence, développe avec raffinement son thème de prédilection : le son. Avec hauts-parleurs, amplificateurs et cordons de câblage, sa symphonie visuelle, de toute beauté, donne à voir et à entendre.

Je vous invite à télécharger le PSD gratuit aujourd’hui et lire l’interview plus bas !

Marumiyan (1)

Oeuvre Marumiyan pour Ten

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Marumiyan (2)

Marumiyan

Marumiyan (3)

Marumiyan – illustration

Marumiyan (4)

Marumiyan – dessine

Marumiyan (6)

bureau Marumiyan

Marumiyan (7)

création Marumiyan

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=R7DoAblW9XA[/youtube]

Interview de Marumiyan

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots

Mon nom est Marumiyan. Je vis à Fukuoka, au Japon et je travaille sous ce nom depuis 2007. Ce nom est comme une sorte de pseudonyme, j’aime beaucoup la sonorité qu’il en découle. Je travaille principalement pour les magazines, les pochettes de CD, les affiches, les emballages, l’habillement et le web. J’ai quelques clients étrangers et je participe souvent à des expositions au-delà des frontières et depuis peu j’enseigne  et donne des conférences dans des universités locales.

Parlez-nous de votre formation : avez-vous suivi un parcours universitaire ou êtes-vous autodidacte

Peindre et dessiner étaient les passions de mon père, ce qui explique pourquoi j’ai commencé à dessiner très jeune. J’aimais beaucoup feuilleter les livres illustrés et il m’en reste d’ailleurs pas mal dans la maison de mes parents. Ils m’emmenaient souvent visiter les musées et c’est là que j’ai pu découvrir les travaux de Joan Miro et c’est pour cela que je pense que mes dernières créations reflètent certaines périodes de mon enfance. Lorsque je suis allé à la faculté, je voulais absolument étudier le design. J’ai choisi une université qui proposait un département de design et qui enseignait les principes fondamentaux de cette matière, Illustrator et Photoshop. Je suis également autodidacte, ce qui m’a permis de pouvoir apprendre par moi-même et de créer mes propres œuvres.

Travaillez-vous au sein d’une agence ou en tant que Freelance ? Et pourquoi ?

Après mes études, j’ai débuté en tant que Freelance. Je n’ai jamais travaillé au sein d’une agence mais je préfère ma situation telle quelle car je gère mon temps comme je le désire et je n’ai pas de limite imposée dans mes créations. Le monde du travail impliquant que je devrais d’abord présenter mes créations et attendre par la suite l’approbation du client.

Quel a été votre parcours dans l’illustration digitale

Lorsque j’ai débuté mes études à l’université, j’ai tout de suite acheté un Mac, avec les logiciels Illustrator et Photoshop, ce qui m’a permis de débuter mon apprentissage dans la création numérique. Mes compositions étaient analogues et je n’avais jamais vraiment pensé à me spécialiser dans ce domaine.

Quelles sont vos influences ?

La vie de tous les jours m’inspire énormément, mais ce qui m’inspire le  plus c’est la musique. J’aime écouter de la musique en travaillant et cela me permet de mieux retranscrire mes idées lorsque je suis en phase avec les sonorités.

Vos influences et vos inspirations ont un impact sur votre manière de travailler et sur votre style ?

Je pense que mes inspirations et mes influences ont un réel impact sur mon travail. J’ai tendance à utiliser le sujet des « femmes » dans mes travaux. Je me souviens que lorsqu’une de mes amies m’a emmené voir un défilé de mode, j’ai eu comme une impulsion et je suis vite rentré chez moi pour dessiner. La musique m’inspire énormément et ce sentiment exaltant se ressent considérablement dans mon travail. La plupart du temps, le travail qui en découle me plait particulièrement.

Comment définissez-vous votre style ?

Je prends beaucoup de plaisir dans ce que j’entreprends. Quand j’ai plaisir à travailler sur un projet en particulier, cela se ressent par la suite et les gens le ressentent également. Je n’ai pas de manière particulière pour travailler. J’espère que toutes les personnes qui voient mes créations ressentent la sensation de liberté que j’ai eue en les créant.

Quelle est la phrase qui vous définit le plus ?

Si je devais me définir, je pense que je dirais que je suis une personne qui  tombe dans l’ennuie assez rapidement. Lorsqu’un projet se termine, j’ai besoin de vite me remettre au travail par peur de m’ennuyer. Compte-tenu de mon caractère, je pense qu’il faut que je prenne cette étape du bon côté. J’aime le travail de création des œuvres plutôt que l’achèvement des travaux. J’aime cette excitation au cours du processus de production et créer des œuvres pour les ressentir dans leur totalité.

Pouvez-vous nous décrire votre méthode de travail pas à pas ?

Lorsque je débute une œuvre, je ne la visualise pas directement, ce qui me permet de ne pas me bloquer dans ma réalisation. Ensuite, je commence par placer des objets ou disposer les photos avec un collage particulier. La couleur se fixe alors naturellement et s’est par la suite que je peaufine le travail en le retravaillant par ci par là.

Quels sont vos clients pour lesquels vous préférez travailler ?

J’ai plaisir à collaborer pour des clients qui ont des produits utiles tels que les sacs, chaussures, portefeuilles. J’aime l’excitation ressentie lorsque le travail est accompli. J’aime beaucoup la musique donc cela me ravie lorsque je compose pour des pochettes de CD, des affiches ou encore des plaquettes pour les concerts.

Quels sont vos projets pour les prochains mois ?

Je vais bientôt avoir des projets de visuels pour les magazines et la réalisation d’affiches pour un événement. J’aime également renouveler mon site web et essayer de vendre mes œuvres. Je souhaiterais par-dessus tout organiser des expositions ou des événements avec mes confrères.

Est-ce important pour vous de continuer à travailler sur des projets personnels en dehors de vos obligations professionnelles ?

Je crois que c’est important de continuer à travailler sur des projets personnels, puisque je ne peux pas entièrement me consacrer à  une œuvre librement et c’est une bonne occasion pour moi de me recentrer sur moi-même. Cela me permet également de me détendre et de travailler en adéquation avec mes envies et mes sentiments.

Vous venez d’un pays où la culture et l’histoire sont riches et profondes, cela vous influence-t-il ?

La beauté de l’environnement japonais influence  mes œuvres et à des répercussions sur elles. Mes créations peuvent être vraiment abouties si je réussis à tirer parti de l’environnement qui m’entoure.

Les questions « d’où venez-vous ? » et « où allez-vous ? » sont-elles des questions récurrentes dans votre travail ?

Je ne pense pas que ces questions m’influencent particulièrement dans mon travail. Mais ce que je ressens est difficile à exprimer oralement.

Pourquoi avez-vous rejoint le projet TEN ?

J’ai rejoint le projet TEN parce que je l’ai trouvé intéressant. J’ai pensé que je pourrai élaborer des photomontages encore plus attrayants en ayant la possibilité d’utiliser les images de Fotolia. Elles permettent d’accentuer la puissance des créations. En qualité d’enseignant en arts graphiques, j’apprécie également la dimension pédagogique du projet qui est utile à d’autres.

Quel est votre avis sur la créativité ?

Pour moi la créativité est quelque chose enfouie en moi, donc c’est assez vague. C’est difficile à expliquer, mais lorsque je peux utiliser la puissance de la créativité, et lorsque « la création surpasse l’imagination », je pense que mon travail sera à la hauteur de ce que j’espérais. Pour rendre cette puissance facilement contrôlable, je pense qu’il faut voir, ressentir et expérimenter certaines choses qui peuvent être bénéfiques.

Quelles sont pour vous les qualités clés pour un graphiste ?

Pour être un grand artiste, je pense qu’il ne faut jamais être satisfait, être toujours dans la recherche d’une nouvelle stimulation. J’ai toujours gardé cette idée en tête

Quels seraient vos conseils pour les futurs graphistes ?

Le meilleur conseil que je puisse leur donner c’est de faire des choses qui vous intéressent et qui vous rendent heureux. Expérimenter et ressentir les choses différemment influence votre travail. Le plus important c’est de ne jamais baisser les bras.

Vous avez autre chose à ajouter ?

Merci beaucoup de me laisser participer à ce splendide projet. Merci à Fotolia.



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