Les Influenceurs : arnaqueurs ou génies du web ?

Nous avons de nos jours, avec la prolifération des réseaux sociaux, un tout nouveau type de métier du net appelé « Influenceurs ».Il s’agit en faitde jeunes entrepreneurs web à qui l’audimat du net confère une certaine influence sur la toile.Mais qu’elle est leur mission réelle ? Sont-ils des vendeurs d’illusions ou de simples génies du net ? La suite dans cet article.

Comprendre le métier d’influenceur

De manière générale, un influenceur ou influenceuse, pour les femmes, une personne qui a un fort impact sur les réseaux sociaux, notamment à travers son nombre d’abonnés, le nombre de réactions dans chacune de ses publications, etc.

Ce métier est né avec l’avènement des réseaux sociaux, et s’est développé au point d’en devenir une véritable source d’investissement aujourd’hui.

Combien gagne un influenceur ?

Les revenus d’un influenceur dépendent de leur audience sur les réseaux sociaux, notamment le nombre d’abonnés. Ainsi, l’on estime entre 200 et 250 ? pour des influenceurs de moins de 10 000 abonnés, et 250 à 500? pour les influenceurs de 50 000 et 90 000 abonnés.

Leurs revenus proviennent principalement des placements produits, des publicités sponsorisées par des plateformes paris sportifs, entre autres.

Quelle est la mission des influenceurs ?

Au regard de l’audience qu’ils mobilisent sur leurs réseaux, les influenceurs sont sollicités par des structures ou projets en quête de visibilité. Leur présence sur les réseaux sociaux leur confère une place privilégiée dans les rapports internationaux.

La face cachée des influenceurs

Dans un monde phagocyté par le capitalisme, où tous les yeux scintillent aux couleurs de billets, où la réussite se confond au mercantilisme, où tout tend à devenir marchandise, il n’est pas surprenant de voir certaines personnes bagoter dans des galéjades pour se faire de l’argent. Ils disent que tous les moyens sont bons tant que ça « rapporte », et tombent dans des pratiques souvent désastreuses comme l’exhibitionnisme, la production des contenus pornographique, le proxénétisme, etc.

D’autres encore profitent de la massification autour des réseaux sociaux, celle qui a créé cette nouvelle forme d’exhumeurs de richesses, qui plus que des bonbons pasteurs, se disent investis d’un pouvoir de délivrance qui chasserait la pauvreté. Ils se font appeler « Coachs », « Influenceurs » et autres, et n’hésitent pas à pondre des inepties pour attirer le plus grand nombre de fidèles dans leurs chapelles.

Ces maitres baratineurs endorment les esprits naïfs qui abondent dans leurs académies.

Pour la plupart de leurs followers, il est difficile des’apercevoir que c’est l’argent qu’ils versent dans ces soi-disant « académies » qui constitue le socle de richesse de leurs « coachs », sinon, ces derniers n’existent nulle part que dans l’illusion de beaux discours.

Même si l’on apprécie leur rôle sur les réseaux sociaux, l’on déplore tout au moins leur manque de franchise, notamment lorsqu’il s’agit de présenter leur fortune réelle.Le mercantilisme passionnel créé des êtres dangereux qui usent de ruse et de stratagèmes pour enfumer la masse.

Les hommes les plus riches du monde n’ont pas besoin d’agitation pour faire parler leurs œuvres, pourtant ils servent de modèle. Ceux qui s’agitent autour des discours et qui plongent dans le populisme pour y puiser un fonds de commerce ne sont que des manipulateurs narcissiques.

Les réseaux sociaux ont évolué à un rythme fulgurant ; de ce fait, il est difficile de contrôler le flux des contenus qui s’y dégagent quotidiennement. Vous pourrez être tentés à faire carrière dans le métier d’influenceur, mais attention à ne pas se perdre sous les feux des projecteurs. Le revers risque d’être brutal, et il vous sera alors difficile de retourner au monde réel.