Je vous ai parlé en début de mois dernier du film court métrage/publicité de la marque Cartier. L’Odyssée de Cartier est, dans le domaine de la publicité, un bouleversement dans tous les domaines. Que cela soit au niveau du budjet, du temps de travail, de la longueur du spot ou encore dans l’approche, tous les paramètres sont Dantesque.
Je devais vous poster cet article il y a plus d’un mois, mais j’attendais une interview du directeur des effets spéciaux qui au final ne s’est pas faite…
L’odyssée de Cartier ou la genèse d’une rencontre entre Bruno Aveillan et Digital District
Lorsque Digital District s’est lancé dans l’aventure Cartier, au delà du challenge que représentait un tel projet en terme de post production, c’était également une manière de s’inscrire dans l’histoire, le vécu d’une maison de légende. En un sens, avoir la chance d’exprimer tout son savoir faire et sa maîtrise dans le domaine de la post production, au profit d’une œuvre qui dès le départ se voulait ambitieuse et singulière.
Bruno Aveillan et toute son équipe ont réussi à développer une approche esthétique, forte et unique pour ce film. L’’Odyssée de Cartier s’inscrit d’ores et déjà comme une œuvre à part, intemporelle et universelle, qui célèbre de manière magistrale les 165 ans d’existence de la mythique enseigne Cartier, au travers de ses riches inspirations historiques et culturelles, de ses valeurs et de ses symboles.
Un film aux allures dantesques est donc né d’une collaboration entre Bruno Aveillan et Digital District… C’est une symphonie visuelle hors du commun, pensée telle une invitation au rêve, un univers fantasmé, habité de créatures fascinantes et de décors captivant… Un véritble moment suspendu…
La panthère, égérie de la maison Cartier depuis 1914 est l’héroïne de cette saga épique. Elle nous invite à la suivre dans sa course effrénée dans l’espace et le temps, des classiques pavés parisiens à la muraille de chine, en passant par la blanche Russie des Tsars et l’Inde mystérieuse des Maharadjas.
Un des défis majeurs pour ce film était de réussir à traduire en image de synthèse, et avec un absolu réalisme, toute la grâce et la puissance de la panthère, véritable héroïne de cette odyssée. Bruno Aveillan souhaitait à tout prix qu’on ne puisse à aucun moment faire la différence entre l’animal réel tourné in situ, et l’animal en 3D utilisé dans plusieurs plans impossibles à tourner en réel. Les artistes de Digital District ont redoublé d’effort et réussi avec brio à donner vie à une incroyable panthère virtuelle, plus vraie que nature.
Comme nous le confie également le réalisateur, ce « grand tour de magie » fait appel à un véritable « patchwork de toutes les technologies utilisées au cinéma ». « l’Odyssée de Cartier » ne cesse pas une seconde d’émerveiller par sa beauté onirique et la poésie qui s’en dégage plonge ainsi le spectateur dans un songe éveillé.
L’un des défis esthétiques et techniques chers au réalisateur Bruno Aveillan, confié au studio Digital District, fut la scène du « tête à tête avec le dragon céleste ». Le studio a fait un travail d’orfèvres pour donner vie au dragon-bijoux imaginé par le réalisateur.
Dans cette séquence, le réalisateur Bruno Aveillan fait référence à la collection Chimera et met ainsi en scène un dragon au corps forgé d’or, de jade et de pierres précieuses. Le réalisme de ses interractions allié à la fluidité de ses déplacements, reflête l’habileté des animateurs et des flamistes du studio qui imposent cette créature improbable tel un personnage charismatique et divin.
Tout le savoir faire de Digital District a résidé dans la capacité à rendre « réels » la magie et le lyrisme chers à Bruno Aveillan. Le souhait principal du réalisateur fut toujours respecté : « Que les effets spéciaux soient les plus réalistes possible et qu’ils ne viennent jamais briser l’émotion ». La magie opère sans que le secret du tour ne soit jamais révélé.
« En 5 mois, et sans compromis, l’équipe de Digital District a réalisé un travail éblouissant sur la post production du film “L’Odyssée” de Cartier ! Il existe très peu de sociétés de ce niveau aujourd’hui dans le monde, capables de travailler avec autant de maîtrise, d’enthousiasme et de talent. » Bruno Aveillan